1. L’Aleph

Jorge Luis Borges

«L’Aleph restera, je crois, comme le recueil de la maturité de Borges conteur. Ses récits précédents, le plus souvent, n’ont ni intrigue ni personnages. Ce sont des exposés quasi axiomatiques d’une situation abstraite qui, poussée à l’extrême en tout sens concevable, se révèle vertigineuse.Les nouvelles de L’Aleph sont moins roides, plus concrètes. Certaines touchent au roman policier, sans d’ailleurs en être plus humaines. Toutes comportent l’élément de symétrie fondamentale, où j’aperçois pour ma part le ressort ultime de l’art de Borges. Ainsi, dans L’Immortel : s’il existe quelque part une source dont l’eau procure l’immortalité, il en est nécessairement ailleurs une autre qui la reprend. Et ainsi de suite…Borges : inventeur du conte métaphysique. Je retournerai volontiers en sa faveur la définition qu’il a proposée de la théologie : une variété de la littérature fantastique. Ses contes, qui sont aussi des démonstrations, constituent aussi bien une problématique anxieuse des impasses de la théologie.»Roger Caillois.

    L’Aleph

    Jorge Luis Borges

    «L’Aleph restera, je crois, comme le recueil de la maturité de Borges conteur. Ses récits précédents, le plus souvent, n’ont ni intrigue ni personnages. Ce sont des exposés quasi axiomatiques d’une situation abstraite qui, poussée à l’extrême en tout sens concevable, se révèle vertigineuse.Les nouvelles de L’Aleph sont moins roides, plus concrètes. Certaines touchent au roman policier, sans d’ailleurs en être plus humaines. Toutes comportent l’élément de symétrie fondamentale, où j’aperçois pour ma part le ressort ultime de l’art de Borges. Ainsi, dans L’Immortel : s’il existe quelque part une source dont l’eau procure l’immortalité, il en est nécessairement ailleurs une autre qui la reprend. Et ainsi de suite…Borges : inventeur du conte métaphysique. Je retournerai volontiers en sa faveur la définition qu’il a proposée de la théologie : une variété de la littérature fantastique. Ses contes, qui sont aussi des démonstrations, constituent aussi bien une problématique anxieuse des impasses de la théologie.»Roger Caillois.

  2. La parole manipulée
Philippe Breton
L’homme, le seul animal menteur La manipulation est devenue une question centrale en démocratie car elle est présente dans de nombreux domaines comme la politique, la publicité, l’entreprise et les médias. Il y a une permanence de la manipulation liée à l’essence de l’homme. Être de parole, l’homme cherche à convaincre. La technicisation de la parole La manipulation relève de véritable techniques qui s’inscrivent dans la tradition de la rhétorique grecque. La rhétorique est un art de la persuasion, ce qui peut mener assez rapidement à la persuasion. Il y a deux grandes techniques de manipulation : la manipulation des affects et la manipulation cognitive. Les effets de cette manipulation mettent en péril la dignité du citoyen et la vie de la démocratie. Pour une liberté de la réception La liberté d’expression est désormais l’apanage des puissants, il faut donc réclamer une liberté de réception afin de redonner à la parole sa pleine liberté dans une véritable démocratie. — Idées clés, par Business Digest
Ne vous êtes-vous jamais posé la question : suis-je objectif et impartial dans mes propos ? En général, l’homme d’action se projette plus volontiers dans ses réalisations qu’il ne prend le temps de la réflexion sur le sens de son projet. Si le livre de Philippe Breton avait une vertu, ce serait celle de nous faire marquer un temps d’arrêt pour nous poser cette question fondamentale. Son essai nous propose un bel exercice d’analyse critique, soutenu par des exemples historiques concrets et parfois douloureux. Un essai sur l’objectivité et l’honnête. La démocratie suppose que la parole du citoyen et du consommateur soit libre, et puisse jouer également son rôle de protection de la liberté. Mais Philippe Breton nous donne tant et tant d’exemples qui démontrent que chacun d’entre nous peut avoir tendance à manipuler cette parole pour faire avancer son propos. Cet ouvrage, écrit dans une langue de grande qualité, y échappe-t-il lui-même, comme d’ailleurs son modeste commentaire ?
L’auto-réflexivité du sujet, est au coeur même du propos, et nous place en fait au centre d’une problématique double d’identité et de liberté. Si je dis ce que je veux être et si je le fais, je suis contraint à ce paradoxe de la manipulation de la parole et donc à la fois à empiéter sur la liberté d’autrui et, par contre coup, sur la mienne. Mais, ne rien dire est-il préférable ? L’invention de la parole, qui distingue l’homme des autres animaux, qui structure la pensée et l’action, qui engendre l’alphabet et l’écriture, la prière comme la science, est sans doute un des moments fondamentaux de l’humanité.
Faut-il se taire ? Faut-il tout dire ? La critique systématique ou le cynisme sont-ils de meilleures positions ? L’objectivité non-manipulatrice n’existe pas, les épistémologues nous l’ont largement démontré. Si tout le monde parle en même temps pour dire une chose et son contraire, seule la confusion règne. Puis-je parler de moi sans me manipuler ? L’objectivité de mon miroir n’existe pas car, outre le fait qu’il retourne mon image et ne me montre qu’une de mes faces, il m’amène à ne regarder que ce que je choisis et qui m’intéresse.
L’homme d’action doit donc quitter le souci de l’objectivité. Et, en paraphrasant le célèbre astrophysicien Hubert Reeves, “je préfère qu’il y ait de la musique plutôt que du bruit”. Faisons de la parole une musique avec un sens, une organisation, un but et assumons-le. Comme la musique, la parole est un langage, un ensemble structuré et symbolique. Des textes sacrés ne nous disent-ils pas “le verbe s’est fait chair”, signifiant par-là que le logos est en définitif l’élément essentiel de l’action, y compris l’action divine ?
Pour ceux qui, par scrupule, souhaitent échapper à ce paradoxe, il existe une solution dégradée qui tend à laisser croire que l’objectivité n’est que le résultat d’une approche multi-subjective circonstanciée dont l’appréciation peut varier avec le temps et le moment. Les concepts de bien et de mal sont relatifs, ce qui importe c’est l’éthique, c’est-à-dire la position, les choix de l’homme vis-à-vis de son engagement et sa responsabilité.
En définitive, Philippe Breton nous propose un essai métaphysique où la parole est à la fois l’objet et l’outil de la projection de nos fantasmes, valeurs, visions et projets, c’est-à-dire de nos angoisses et de nos rêves. En somme, la parole est humaine. Gardons quelques lueurs d’espoir dans cette perspective, gardons la poésie et les belles échappées romanesques et pourquoi ne pas y rajouter les lettres d’amour, celles que l’on reçoit, et celles que l’on envoie. Heureusement, l’affectif échappe, comme les émotions, aux règles de l’objectivité.

    La parole manipulée

    Philippe Breton

    L’homme, le seul animal menteur La manipulation est devenue une question centrale en démocratie car elle est présente dans de nombreux domaines comme la politique, la publicité, l’entreprise et les médias. Il y a une permanence de la manipulation liée à l’essence de l’homme. Être de parole, l’homme cherche à convaincre. La technicisation de la parole La manipulation relève de véritable techniques qui s’inscrivent dans la tradition de la rhétorique grecque. La rhétorique est un art de la persuasion, ce qui peut mener assez rapidement à la persuasion. Il y a deux grandes techniques de manipulation : la manipulation des affects et la manipulation cognitive. Les effets de cette manipulation mettent en péril la dignité du citoyen et la vie de la démocratie. Pour une liberté de la réception La liberté d’expression est désormais l’apanage des puissants, il faut donc réclamer une liberté de réception afin de redonner à la parole sa pleine liberté dans une véritable démocratie. — Idées clés, par Business Digest

    Ne vous êtes-vous jamais posé la question : suis-je objectif et impartial dans mes propos ? En général, l’homme d’action se projette plus volontiers dans ses réalisations qu’il ne prend le temps de la réflexion sur le sens de son projet. Si le livre de Philippe Breton avait une vertu, ce serait celle de nous faire marquer un temps d’arrêt pour nous poser cette question fondamentale. Son essai nous propose un bel exercice d’analyse critique, soutenu par des exemples historiques concrets et parfois douloureux. Un essai sur l’objectivité et l’honnête. La démocratie suppose que la parole du citoyen et du consommateur soit libre, et puisse jouer également son rôle de protection de la liberté. Mais Philippe Breton nous donne tant et tant d’exemples qui démontrent que chacun d’entre nous peut avoir tendance à manipuler cette parole pour faire avancer son propos. Cet ouvrage, écrit dans une langue de grande qualité, y échappe-t-il lui-même, comme d’ailleurs son modeste commentaire ?

    L’auto-réflexivité du sujet, est au coeur même du propos, et nous place en fait au centre d’une problématique double d’identité et de liberté. Si je dis ce que je veux être et si je le fais, je suis contraint à ce paradoxe de la manipulation de la parole et donc à la fois à empiéter sur la liberté d’autrui et, par contre coup, sur la mienne. Mais, ne rien dire est-il préférable ? L’invention de la parole, qui distingue l’homme des autres animaux, qui structure la pensée et l’action, qui engendre l’alphabet et l’écriture, la prière comme la science, est sans doute un des moments fondamentaux de l’humanité.

    Faut-il se taire ? Faut-il tout dire ? La critique systématique ou le cynisme sont-ils de meilleures positions ? L’objectivité non-manipulatrice n’existe pas, les épistémologues nous l’ont largement démontré. Si tout le monde parle en même temps pour dire une chose et son contraire, seule la confusion règne. Puis-je parler de moi sans me manipuler ? L’objectivité de mon miroir n’existe pas car, outre le fait qu’il retourne mon image et ne me montre qu’une de mes faces, il m’amène à ne regarder que ce que je choisis et qui m’intéresse.

    L’homme d’action doit donc quitter le souci de l’objectivité. Et, en paraphrasant le célèbre astrophysicien Hubert Reeves, “je préfère qu’il y ait de la musique plutôt que du bruit”. Faisons de la parole une musique avec un sens, une organisation, un but et assumons-le. Comme la musique, la parole est un langage, un ensemble structuré et symbolique. Des textes sacrés ne nous disent-ils pas “le verbe s’est fait chair”, signifiant par-là que le logos est en définitif l’élément essentiel de l’action, y compris l’action divine ?

    Pour ceux qui, par scrupule, souhaitent échapper à ce paradoxe, il existe une solution dégradée qui tend à laisser croire que l’objectivité n’est que le résultat d’une approche multi-subjective circonstanciée dont l’appréciation peut varier avec le temps et le moment. Les concepts de bien et de mal sont relatifs, ce qui importe c’est l’éthique, c’est-à-dire la position, les choix de l’homme vis-à-vis de son engagement et sa responsabilité.

    En définitive, Philippe Breton nous propose un essai métaphysique où la parole est à la fois l’objet et l’outil de la projection de nos fantasmes, valeurs, visions et projets, c’est-à-dire de nos angoisses et de nos rêves. En somme, la parole est humaine. Gardons quelques lueurs d’espoir dans cette perspective, gardons la poésie et les belles échappées romanesques et pourquoi ne pas y rajouter les lettres d’amour, celles que l’on reçoit, et celles que l’on envoie. Heureusement, l’affectif échappe, comme les émotions, aux règles de l’objectivité.

  3. Un manifeste hacker version francophone internationale dans un design de gallien guibert

McKenzie Wark

Un manifeste Hacker est un essai radical après le politique, une épopée post-révolutionnaire des temps actuels, écrite sous la forme d’aphorismes chargés d’énergie et d’ironie. Un plagia critique des configurations du passé, jusqu’à la métamorphose émergente qui les dépasse. Ce n’est pas demain ni nulle part, ce n’est pas l’utopie mais l’atopie - l’immanence d’une situation :  c’est aujourd’hui, partout…

    Un manifeste hacker version francophone internationale dans un design de gallien guibert

    McKenzie Wark

    Un manifeste Hacker est un essai radical après le politique, une épopée post-révolutionnaire des temps actuels, écrite sous la forme d’aphorismes chargés d’énergie et d’ironie. Un plagia critique des configurations du passé, jusqu’à la métamorphose émergente qui les dépasse. Ce n’est pas demain ni nulle part, ce n’est pas l’utopie mais l’atopie - l’immanence d’une situation : c’est aujourd’hui, partout…

  4. L’atlas de l’art mondial
John Onians
Cet ouvrage est le premier à aborder l’histoire de l’art au-delà des frontières, sous la forme d’un atlas, avec plus de trois cents cartes et autant d’illustrations. Il offre une vision tout à fait nouvelle de l’art dans le monde, de la préhistoire à nos jours, en mettant en évidence l’influence de nombreux facteurs politiques, économiques et culturels, sans oublier l’impact essentiel de l’environnement naturel. Son approche volontairement originale propose de considérer l’art comme un phénomène planétaire. Ainsi, le lecteur pourra établir des comparaisons entre les courants artistiques de pays très éloignés les uns des autres. Grâce aux contributions de soixante-huit spécialistes de réputation internationale, ” L’Atlas de l’art mondial ” est à la fois accessible à tous, original, complet et à la pointe de la recherche. Il servira d’ouvrage de référence pour de nombreuses années.

    L’atlas de l’art mondial

    John Onians

    Cet ouvrage est le premier à aborder l’histoire de l’art au-delà des frontières, sous la forme d’un atlas, avec plus de trois cents cartes et autant d’illustrations. Il offre une vision tout à fait nouvelle de l’art dans le monde, de la préhistoire à nos jours, en mettant en évidence l’influence de nombreux facteurs politiques, économiques et culturels, sans oublier l’impact essentiel de l’environnement naturel. Son approche volontairement originale propose de considérer l’art comme un phénomène planétaire. Ainsi, le lecteur pourra établir des comparaisons entre les courants artistiques de pays très éloignés les uns des autres. Grâce aux contributions de soixante-huit spécialistes de réputation internationale, ” L’Atlas de l’art mondial ” est à la fois accessible à tous, original, complet et à la pointe de la recherche. Il servira d’ouvrage de référence pour de nombreuses années.

  5. Anachroniques (Art et Artistes)
Daniel Arasse
Connu avant tout pour ses remarquables travaux sur la Renaissance italienne, Daniel Arasse a touché un vaste public avec Le Détail, pour une histoire rapprochée de la peinture (1992) et la série d’émissions qu’il enregistra pour France Culture, Histoires de peintures (2003). Il fut régulièrement sollicité par le milieu de l’art contemporain et n’hésita pas à s’y engager, notamment en écrivant une monographie sur Anselm Kiefer en 2000. Anachroniques rassemble dix textes écrits à partir de 1993 et consacrés à des artistes modernes (Max Beckmann, Mark Rothko) ou contemporains (Alain Fleischer, Andres Serrano, Cindy Sherman, Michael Snow). La diversité des artistes étudiés montre l’ouverture de Daniel Arasse et la liberté qu’il s’autorisait dans le choix des commandes qui lui furent proposées. Mais la motivation qui l’anime est toujours fondée sur l’intérêt qu’il porte au regard artistique et aux dispositifs anachroniques que celui-ci met en œuvre par rapport au passé ou à certaines questions théoriques anciennes que l’art d’aujourd’hui renouvelle. L’autoportrait, la mort, le désir; les petits bricolages ou les grandes machines rhétoriques ; la relation entre mémoire, histoire et mythes, ou celle entre pulsion sexuelle et pulsion créatrice ; les diverses modalités de la représentation du temps et, corrélativement, le rapport dialectique entre temporalité et chronologie dans l’œuvre d’un artiste. Daniel Arasse remet ici en question certaines idées reçues et ouvre de nouvelles perspectives sur l’ancrage de l’art actuel dans la longue durée de l’histoire des œuvres.

    Anachroniques (Art et Artistes)

    Daniel Arasse

    Connu avant tout pour ses remarquables travaux sur la Renaissance italienne, Daniel Arasse a touché un vaste public avec Le Détail, pour une histoire rapprochée de la peinture (1992) et la série d’émissions qu’il enregistra pour France Culture, Histoires de peintures (2003). Il fut régulièrement sollicité par le milieu de l’art contemporain et n’hésita pas à s’y engager, notamment en écrivant une monographie sur Anselm Kiefer en 2000. Anachroniques rassemble dix textes écrits à partir de 1993 et consacrés à des artistes modernes (Max Beckmann, Mark Rothko) ou contemporains (Alain Fleischer, Andres Serrano, Cindy Sherman, Michael Snow). La diversité des artistes étudiés montre l’ouverture de Daniel Arasse et la liberté qu’il s’autorisait dans le choix des commandes qui lui furent proposées. Mais la motivation qui l’anime est toujours fondée sur l’intérêt qu’il porte au regard artistique et aux dispositifs anachroniques que celui-ci met en œuvre par rapport au passé ou à certaines questions théoriques anciennes que l’art d’aujourd’hui renouvelle. L’autoportrait, la mort, le désir; les petits bricolages ou les grandes machines rhétoriques ; la relation entre mémoire, histoire et mythes, ou celle entre pulsion sexuelle et pulsion créatrice ; les diverses modalités de la représentation du temps et, corrélativement, le rapport dialectique entre temporalité et chronologie dans l’œuvre d’un artiste. Daniel Arasse remet ici en question certaines idées reçues et ouvre de nouvelles perspectives sur l’ancrage de l’art actuel dans la longue durée de l’histoire des œuvres.

  6. L’Oeil et l’esprit
Maurice Merleau-Ponty
Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d’art qui l’éclaire et le questionne, est suivi d’un dossier organisé en six points :
° Les mots du texte : Corps, entrelacs (chiasme), chair ° L’oeuvre dans l’histoire des idées ° La figure du philosophe ° Trois questions posées au texte : Y a-t-il une chair de l’image ? L’accès à l’être implique-t-il la neutralisation du sensible ? Y a-t-il une chair de l’histoire ? ° Groupement de textes : L’écriture et l’image : l’existence, la mort ° Prolongements

    L’Oeil et l’esprit

    Maurice Merleau-Ponty

    Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d’art qui l’éclaire et le questionne, est suivi d’un dossier organisé en six points :

    ° Les mots du texte : Corps, entrelacs (chiasme), chair ° L’oeuvre dans l’histoire des idées ° La figure du philosophe ° Trois questions posées au texte : Y a-t-il une chair de l’image ? L’accès à l’être implique-t-il la neutralisation du sensible ? Y a-t-il une chair de l’histoire ? ° Groupement de textes : L’écriture et l’image : l’existence, la mort ° Prolongements

  7. La Technique et le temps, tome 3 : Le temps du cinéma et la question du mal-être
Bernard Steigler
Le système technique mondial repose désormais intégralement sur les technologies numériques. Une conséquence majeure de cet état de fait est l’intégration fonctionnelle des mnémotechnologies au système de production des biens matériels, ce qui constitue une immense rupture historique : ce sont les dispositifs de production des symboles, qui relevaient jusqu’alors des sphères de l’artistique, du théologique, du juridique et du politique, qui sont désormais totalement absorbés par l’organisation mondiale du commerce et de l’industrie. La production symbolique est hégémoniquement contrôlée par les industries culturelles dans la mesure où celles-ci se sont emparées des dispositifs rétentionnels qui configurent le temps dans sa forme la plus pure : comme flux de conscience. C’est précisément sous ce nom d’industrie culturelle qu’Adorno et Horkheimer dénoncèrent ce devenir industriel de l’activité de l’esprit, c’est-à-dire sa soumission exclusive aux critères marchands de sélection. Ils y virent une perversion de cette opération de l’imagination transcendantale que Kant appelle le schématisme. Selon eux, une telle perversion fut rendue possible par un processus d ‘extériorisation technique du processus de production des schèmes, en laquelle ils voyaient le comble de l’aliénation des esprits et des corps. Le tempe du cinéma et la question du mal-être veut montrer à la fois l’urgence de cette question, la grande faiblesse de cette analyse, et la nécessité de procéder, face au fait historique de l’industrialisation de l’esprit, à une critique des attendus de la Critique de la raison pure quant à l’analyse du schématisme. Cette critique sera menée à partir du cinéma, pour conduire à une analyse de l’activité de la conscience - et de son producteur, l’inconscient - comme étant originairement un processus de production cinémato-graphique, ce qui confère aussi à cet ouvrage une portée géopolitique : Hollywood devient ainsi la Métropolis du monde.

    La Technique et le temps, tome 3 : Le temps du cinéma et la question du mal-être

    Bernard Steigler

    Le système technique mondial repose désormais intégralement sur les technologies numériques. Une conséquence majeure de cet état de fait est l’intégration fonctionnelle des mnémotechnologies au système de production des biens matériels, ce qui constitue une immense rupture historique : ce sont les dispositifs de production des symboles, qui relevaient jusqu’alors des sphères de l’artistique, du théologique, du juridique et du politique, qui sont désormais totalement absorbés par l’organisation mondiale du commerce et de l’industrie. La production symbolique est hégémoniquement contrôlée par les industries culturelles dans la mesure où celles-ci se sont emparées des dispositifs rétentionnels qui configurent le temps dans sa forme la plus pure : comme flux de conscience. C’est précisément sous ce nom d’industrie culturelle qu’Adorno et Horkheimer dénoncèrent ce devenir industriel de l’activité de l’esprit, c’est-à-dire sa soumission exclusive aux critères marchands de sélection. Ils y virent une perversion de cette opération de l’imagination transcendantale que Kant appelle le schématisme. Selon eux, une telle perversion fut rendue possible par un processus d ‘extériorisation technique du processus de production des schèmes, en laquelle ils voyaient le comble de l’aliénation des esprits et des corps. Le tempe du cinéma et la question du mal-être veut montrer à la fois l’urgence de cette question, la grande faiblesse de cette analyse, et la nécessité de procéder, face au fait historique de l’industrialisation de l’esprit, à une critique des attendus de la Critique de la raison pure quant à l’analyse du schématisme. Cette critique sera menée à partir du cinéma, pour conduire à une analyse de l’activité de la conscience - et de son producteur, l’inconscient - comme étant originairement un processus de production cinémato-graphique, ce qui confère aussi à cet ouvrage une portée géopolitique : Hollywood devient ainsi la Métropolis du monde.

  8. La machine de vision
Paul Virilio
Paul Virilio s’attache à définir la nouvelle logique de l’image. En effet, à côté des différentes technologies, de la logistique de l’image, il existe aussi une logique et des ères de propagation qui ont marqué l’histoire récente. L’ère de la logique formelle, c’est celle de la peinture, de la gravure et de l’architecture qui s’achève avec le xviiie siècle. L’ère de la logique dialectique, c’est celle de la photographie, de la cinématographie ou, si l’on préfère, du photogramme, au xixe siècle. L’ère de la logique paradoxale est celle qui débute avec la vidéographie, l’holographie et l’infographie, comme si, en cette fin de xxe siècle, l’achèvement de la Modernité était lui-même marqué par l’achèvement d’une logique de la représentation publique. Or, si nous connaissons assez bien la réalité de la logique formelle des représentations picturales traditionnelles et, à un moindre degré, l’actualité de la logique dialectique qui préside à la représentation photocinématographique, nous n’appréhendons que très malaisément les virtualités de cette logique paradoxale du vidéogramme, de l’hologramme ou de l’imagerie de synthèse. C’est à cette question que répond aujourd’hui l’ouvrage de Paul Virilio, en tentant d’éclairer le sens d’une mutation des représentations, où « l’espace public » de la Cité cède soudain le pas à « l’image publique », image paradoxale d’une présence en temps réel qui supplée ainsi à l’espace réel du sujet comme de l’objet.

    La machine de vision

    Paul Virilio

    Paul Virilio s’attache à définir la nouvelle logique de l’image. En effet, à côté des différentes technologies, de la logistique de l’image, il existe aussi une logique et des ères de propagation qui ont marqué l’histoire récente. L’ère de la logique formelle, c’est celle de la peinture, de la gravure et de l’architecture qui s’achève avec le xviiie siècle. L’ère de la logique dialectique, c’est celle de la photographie, de la cinématographie ou, si l’on préfère, du photogramme, au xixe siècle. L’ère de la logique paradoxale est celle qui débute avec la vidéographie, l’holographie et l’infographie, comme si, en cette fin de xxe siècle, l’achèvement de la Modernité était lui-même marqué par l’achèvement d’une logique de la représentation publique. Or, si nous connaissons assez bien la réalité de la logique formelle des représentations picturales traditionnelles et, à un moindre degré, l’actualité de la logique dialectique qui préside à la représentation photocinématographique, nous n’appréhendons que très malaisément les virtualités de cette logique paradoxale du vidéogramme, de l’hologramme ou de l’imagerie de synthèse. C’est à cette question que répond aujourd’hui l’ouvrage de Paul Virilio, en tentant d’éclairer le sens d’une mutation des représentations, où « l’espace public » de la Cité cède soudain le pas à « l’image publique », image paradoxale d’une présence en temps réel qui supplée ainsi à l’espace réel du sujet comme de l’objet.

  9. Interaction: Artistic Practice in the Network

John Johnson

INTERACTION began as online forum, hosted by Eyebeam Atelier, featuring an international group of artists, scholars, critics, architects, students, technicians, and curators. Discussing the transformations wrought by the Internet—particularly the latter’s implications for artistic practices—the participants in this forum illustrate how the impassioned debates taking place on the Net can help forge new kinds of communities, discourses, and intimate connections across this most transitory of landscapes. This volume presents new essays and commissioned visual projects that elaborate on the crucial ideas raised in the forum—the new kinds of cultural identifications facilitated by the Internet; the relationship between art and activism; the poetics of online communication; the relevance of the museum in a digital world; and the complex relationships between bodies, information systems, and urban realities. What emerges is an unequivocal assertion of the continuing relevance of art in this era of increasing corporate colonization of the Web, changing critical strategies, and new questions of public and private space. Contributors to INTERACTION include Robert Atkins, Carlos Basualdo, Critical Art Ensemble, Coco Fusco, N. Katherine Hayles, Martin Jay, Knowbotic Research, Lev Manovich, Margaret Morse, Hans-Ulrich Obrist, Saskia Sassen, Yukiko Shikata, and Gregory Ulmer.

    Interaction: Artistic Practice in the Network

    John Johnson

    INTERACTION began as online forum, hosted by Eyebeam Atelier, featuring an international group of artists, scholars, critics, architects, students, technicians, and curators. Discussing the transformations wrought by the Internet—particularly the latter’s implications for artistic practices—the participants in this forum illustrate how the impassioned debates taking place on the Net can help forge new kinds of communities, discourses, and intimate connections across this most transitory of landscapes. This volume presents new essays and commissioned visual projects that elaborate on the crucial ideas raised in the forum—the new kinds of cultural identifications facilitated by the Internet; the relationship between art and activism; the poetics of online communication; the relevance of the museum in a digital world; and the complex relationships between bodies, information systems, and urban realities. What emerges is an unequivocal assertion of the continuing relevance of art in this era of increasing corporate colonization of the Web, changing critical strategies, and new questions of public and private space. Contributors to INTERACTION include Robert Atkins, Carlos Basualdo, Critical Art Ensemble, Coco Fusco, N. Katherine Hayles, Martin Jay, Knowbotic Research, Lev Manovich, Margaret Morse, Hans-Ulrich Obrist, Saskia Sassen, Yukiko Shikata, and Gregory Ulmer.

  10. Jeux et Enjeux de la Narrativité dans les pratiques contemporaines

Carl Therrien Hugues Marchal René Audet Claude Romano Laurence Dreyfus

Cet ouvrage s’intéresse à l’importance donnée aujourd’hui à la recherche de nouveaux modes narratifs dans les pratiques artistiques (que ce soit dans les arts visuels, le cinéma et la littérature). 
Aborder la question du récit dans ses ruptures et ses mutations à l‘époque de la culture médiatique et de l’influence des jeux videos — où le principe ludique et interactif est un élément important — est une manière de faire l‘inventaire de cette dernière décennie où le temps est devenu un enjeu esthétique majeur sur lequel les artistes ont recomposé la réalité quotidienne et cherché à réinventer d’autres expériences. 
Cette réflexion sur la narrativité, les codes de représentation et leur possibilité de générer du sens, se veut une pensée du temps qui s’attache à montrer comment ces nouveaux langages, nouvelles écritures, sont représentatifs de l’imaginaire contemporain qui s‘y exprime.

    Jeux et Enjeux de la Narrativité dans les pratiques contemporaines

    Carl Therrien Hugues Marchal René Audet Claude Romano Laurence Dreyfus

    Cet ouvrage s’intéresse à l’importance donnée aujourd’hui à la recherche de nouveaux modes narratifs dans les pratiques artistiques (que ce soit dans les arts visuels, le cinéma et la littérature). Aborder la question du récit dans ses ruptures et ses mutations à l‘époque de la culture médiatique et de l’influence des jeux videos — où le principe ludique et interactif est un élément important — est une manière de faire l‘inventaire de cette dernière décennie où le temps est devenu un enjeu esthétique majeur sur lequel les artistes ont recomposé la réalité quotidienne et cherché à réinventer d’autres expériences. Cette réflexion sur la narrativité, les codes de représentation et leur possibilité de générer du sens, se veut une pensée du temps qui s’attache à montrer comment ces nouveaux langages, nouvelles écritures, sont représentatifs de l’imaginaire contemporain qui s‘y exprime.

  11. Culture maths

Nicolas Witkowski

LITTERATURE
Ces écrivains qui parlent mathématiques
Oulipo
Ionesco ou l’invention de nouveaux axiomes théâtraux
O mathématiques sévères
Borges, la bibliothèque de Babel
Nombres et proportions chez Milan Kundera
Umberto Eco, passion et savoir
Georges Perec et les mathématiques
Les fous scientifiques de Raymond Queneau
Un problèmes chez Jules Verne
Mémoire concernant le cal cul numérique de Dieu par des méthodes simples et fausses, par Boris Vian
Enigmat(h)ique Edgar Poe
La symétrie dans la poésie française
Boby Lapointe et le système bibinaire

MUSIQUE
Musique et mathématique : des destinées parallèles
Accord perdu : les mathématiques de la guitare
Bach mathématicien ?
Iannis Xenakis, ingénieur des sons
Pierre Boulez : mathématiques et musique contemporaine
Laban, l’homme qui a mathématisé la danse

BEAUX-ARTS
Peintres et géomètres
Perspectives
Le photographe, le peintre et le relief
De Rome à Marrakech : mosaïques et zelliges
Anamorphose
Psychanalyse de l’anamorphose
De la quatrième dimension au cubisme
Paul Klee, l’éloge de la géométrie
Une théorie géométrique de la peinture : Kandinsky
Mathématiques et sculpture
George Hart, artiste des polyèdres
Le Corbusier : architecture et mathématiques
Rêver la ville

    Culture maths

    Nicolas Witkowski

    LITTERATURE Ces écrivains qui parlent mathématiques Oulipo Ionesco ou l’invention de nouveaux axiomes théâtraux O mathématiques sévères Borges, la bibliothèque de Babel Nombres et proportions chez Milan Kundera Umberto Eco, passion et savoir Georges Perec et les mathématiques Les fous scientifiques de Raymond Queneau Un problèmes chez Jules Verne Mémoire concernant le cal cul numérique de Dieu par des méthodes simples et fausses, par Boris Vian Enigmat(h)ique Edgar Poe La symétrie dans la poésie française Boby Lapointe et le système bibinaire

    MUSIQUE Musique et mathématique : des destinées parallèles Accord perdu : les mathématiques de la guitare Bach mathématicien ? Iannis Xenakis, ingénieur des sons Pierre Boulez : mathématiques et musique contemporaine Laban, l’homme qui a mathématisé la danse

    BEAUX-ARTS Peintres et géomètres Perspectives Le photographe, le peintre et le relief De Rome à Marrakech : mosaïques et zelliges Anamorphose Psychanalyse de l’anamorphose De la quatrième dimension au cubisme Paul Klee, l’éloge de la géométrie Une théorie géométrique de la peinture : Kandinsky Mathématiques et sculpture George Hart, artiste des polyèdres Le Corbusier : architecture et mathématiques Rêver la ville

  12. Le Principe de l’axolotl. & suppléments et le projet Faros

Gilles A. Tiberghien

C’est cette volonté qui semble obscurément guider le voyageur contemporain et qui le pousse à rechercher un état de suspension active lui permettant d’être, ici et maintenant, là comme ailleurs. Plus que d’une volonté, on peut parler d’un principe : le “principe de l’Axolotl”. Cet ouvrage est un récit sur le voyage, qui est en même temps l’occasion d’une réflexion sur notre rapport au réel. Le début du texte en donne le fil conducteur : “L’objet réel du voyage […] n’est pas de trouver mais de perdre, pas d’unifier mais de multiplier, pas de raconter mais d’écouter.” Conçu comme un essai, le texte propose une sorte de “rêverie philosophique”, à travers des oeuvres poétiques, des romans, des films de cinéma, des pensées philosophiques. Les suppléments qui accompagnent ce “principe” ont pour fonction de prolonger ou d’expliciter certains propos du livre. Psalmanazar illustre ce qui est dit des récits. Voix prend pour point de départ un texte de Giorgio Agamben qui fait allusion, lui aussi, à ces larves mexicaines pour retrouver un certain lien entre l’“idée de l’enfance”, dont ces animaux sont pour lui emblématiques, et les thèses ici proposées. Paysages s’attache à montrer que l’on ne voit un paysage qu’à la condition de le traverser et scrute, à l’intérieur du récit, le statut de la parenthèse comme manière de fabriquer ce que l’anthropologue Marc Augé nomme des “non-lieux”. À cet ensemble, l’auteur a ajouté un dernier supplément : Déserts. À partir du témoignage de récits, comme ceux de Thessiger ou de Lawrence, il en vient à conclure que le voyageur contemporain doit réinventer, au moment où les nomades disparaissent, ce qui, pour les Bédouins, a toujours été un principe non écrit dans leur vie errante.

    Le Principe de l’axolotl. & suppléments et le projet Faros

    Gilles A. Tiberghien

    C’est cette volonté qui semble obscurément guider le voyageur contemporain et qui le pousse à rechercher un état de suspension active lui permettant d’être, ici et maintenant, là comme ailleurs. Plus que d’une volonté, on peut parler d’un principe : le “principe de l’Axolotl”. Cet ouvrage est un récit sur le voyage, qui est en même temps l’occasion d’une réflexion sur notre rapport au réel. Le début du texte en donne le fil conducteur : “L’objet réel du voyage […] n’est pas de trouver mais de perdre, pas d’unifier mais de multiplier, pas de raconter mais d’écouter.” Conçu comme un essai, le texte propose une sorte de “rêverie philosophique”, à travers des oeuvres poétiques, des romans, des films de cinéma, des pensées philosophiques. Les suppléments qui accompagnent ce “principe” ont pour fonction de prolonger ou d’expliciter certains propos du livre. Psalmanazar illustre ce qui est dit des récits. Voix prend pour point de départ un texte de Giorgio Agamben qui fait allusion, lui aussi, à ces larves mexicaines pour retrouver un certain lien entre l’“idée de l’enfance”, dont ces animaux sont pour lui emblématiques, et les thèses ici proposées. Paysages s’attache à montrer que l’on ne voit un paysage qu’à la condition de le traverser et scrute, à l’intérieur du récit, le statut de la parenthèse comme manière de fabriquer ce que l’anthropologue Marc Augé nomme des “non-lieux”. À cet ensemble, l’auteur a ajouté un dernier supplément : Déserts. À partir du témoignage de récits, comme ceux de Thessiger ou de Lawrence, il en vient à conclure que le voyageur contemporain doit réinventer, au moment où les nomades disparaissent, ce qui, pour les Bédouins, a toujours été un principe non écrit dans leur vie errante.

  13. Litterature Potentielle (Folio Essais) (French Edition)

Gall Collectifs

Nous présentons ici une anthologie des travaux réalisés par l’Ouvroir de Littérature Potentielle (désigné par le signe OULIPO) entre 1960, année de sa fondation, et 1973. Qui l’a fondé, quels en sont les membres, quels en sont les buts, le lecteur pourra l’apprendre dans les essais qui constituent la première partie de ce recueil. Disons tout de suite cependant que : 1. Ce n’est pas un mouvement littéraire.2. Ce n’est pas un séminaire scientifique.3. Ce n’est pas de la littérature aléatoire.Cela dit, le lecteur trouvera donc d’abord des définitions plus explicites des activités et des méthodes de l’OULIPO ; puis quelques exemples de l’application desdites méthodes à l’analyse d’œuvres littéraires ; ensuite des travaux revivifiant des recherches anciennes (c’est ainsi qu’il y a chez les Grands Rhétoriqueurs bien des signes avant-coureurs de la recherche oulipienne) ; enfin des spécimens d’œuvres, les unes consistant en manipulations de textes préexistants, les autres exhibant des créations originales.Une boîte à idées et la clé de quelques exercices terminent un ouvrage dont les auteurs, traçant déjà d’autres pistes, ne se cachent pas le caractère préliminaire.

    Litterature Potentielle (Folio Essais) (French Edition)

    Gall Collectifs

    Nous présentons ici une anthologie des travaux réalisés par l’Ouvroir de Littérature Potentielle (désigné par le signe OULIPO) entre 1960, année de sa fondation, et 1973. Qui l’a fondé, quels en sont les membres, quels en sont les buts, le lecteur pourra l’apprendre dans les essais qui constituent la première partie de ce recueil. Disons tout de suite cependant que : 1. Ce n’est pas un mouvement littéraire.2. Ce n’est pas un séminaire scientifique.3. Ce n’est pas de la littérature aléatoire.Cela dit, le lecteur trouvera donc d’abord des définitions plus explicites des activités et des méthodes de l’OULIPO ; puis quelques exemples de l’application desdites méthodes à l’analyse d’œuvres littéraires ; ensuite des travaux revivifiant des recherches anciennes (c’est ainsi qu’il y a chez les Grands Rhétoriqueurs bien des signes avant-coureurs de la recherche oulipienne) ; enfin des spécimens d’œuvres, les unes consistant en manipulations de textes préexistants, les autres exhibant des créations originales.Une boîte à idées et la clé de quelques exercices terminent un ouvrage dont les auteurs, traçant déjà d’autres pistes, ne se cachent pas le caractère préliminaire.

  14. Manieres de Faire Mondes

Nelson Goodman

Nelson Goodman, l’un des plus distingués philosophes contemporains, est une des grandes figures du renouveau de l’esthétique par la philosophie analytique. Dans Manières de faire des mondes, il s’interroge sur la croyance commune qui voudrait que les ressources de l’artiste soient plus variées et plus impressionnantes que celles du scientifique. À l’artiste, les modes de référence, littérale et non littérale, linguistique et non linguistique, dénotationnelle et non dénotationnelle, dans la diversité des médias. Au scientifique, une approche strictement linguistique, littérale et dénotationnelle. C’est négliger, par exemple, que la science utilise des instruments analogiques, la métaphore dans le cas de la mesure par exemple, ou bien encore, qu’en physique et en astronomie contemporaines elle parle de charme, d’étrangeté et de trous noirs. Même si le produit ultime de la science, contrairement à celui de l’art, est une théorie littérale, verbale ou mathématique, la science et l’art procèdent de la même façon dans leur recherche et leur construction.

    Manieres de Faire Mondes

    Nelson Goodman

    Nelson Goodman, l’un des plus distingués philosophes contemporains, est une des grandes figures du renouveau de l’esthétique par la philosophie analytique. Dans Manières de faire des mondes, il s’interroge sur la croyance commune qui voudrait que les ressources de l’artiste soient plus variées et plus impressionnantes que celles du scientifique. À l’artiste, les modes de référence, littérale et non littérale, linguistique et non linguistique, dénotationnelle et non dénotationnelle, dans la diversité des médias. Au scientifique, une approche strictement linguistique, littérale et dénotationnelle. C’est négliger, par exemple, que la science utilise des instruments analogiques, la métaphore dans le cas de la mesure par exemple, ou bien encore, qu’en physique et en astronomie contemporaines elle parle de charme, d’étrangeté et de trous noirs. Même si le produit ultime de la science, contrairement à celui de l’art, est une théorie littérale, verbale ou mathématique, la science et l’art procèdent de la même façon dans leur recherche et leur construction.

  15. Déjouer l’image : Créations électroniques et numériques (inclus 1 CD Rom)

Anne-Marie Duguet

Cet ensemble d’essais traite des images électroniques et de la question du dispositif à travers l’oeuvre de quelques artistes : Peter Campus, Bill Viola, Thierry Kuntzel, Jean-Christophe Averty ou Jeffrey Shaw. Il interroge les nouvelles conditions de l’expérience des oeuvres, en particulier interactives, l’enjeu esthétique d’images vidéo incertaines, fragilisées à l’extrême, ou celui des images-objets et des images-scènes produites par le numérique.
Anne-Marie Duguet est professeur à l’U.F.R. d’Arts Plastiques et Sciences de l’Art, Université de Paris 1 (et directrice du Centre de Recherches d’Esthétique du Cinéma et des Arts Audiovisuels). Membre de l’AICA, elle écrit depuis le début des années quatre-vingt sur la création électronique et informatique. Auteur de Vidéo, la mémoire au poing (Hachette, 1981), Jean-Christophe Averty (Dis-Voir, 1991). Directrice de la collection de DVDROMs et projets Internet, “anarchive” elle est co-auteur du premier titre Muntadas Media Architecture Installations (Éditions du Centre Pompidou, 1999).

    Déjouer l’image : Créations électroniques et numériques (inclus 1 CD Rom)

    Anne-Marie Duguet

    Cet ensemble d’essais traite des images électroniques et de la question du dispositif à travers l’oeuvre de quelques artistes : Peter Campus, Bill Viola, Thierry Kuntzel, Jean-Christophe Averty ou Jeffrey Shaw. Il interroge les nouvelles conditions de l’expérience des oeuvres, en particulier interactives, l’enjeu esthétique d’images vidéo incertaines, fragilisées à l’extrême, ou celui des images-objets et des images-scènes produites par le numérique. Anne-Marie Duguet est professeur à l’U.F.R. d’Arts Plastiques et Sciences de l’Art, Université de Paris 1 (et directrice du Centre de Recherches d’Esthétique du Cinéma et des Arts Audiovisuels). Membre de l’AICA, elle écrit depuis le début des années quatre-vingt sur la création électronique et informatique. Auteur de Vidéo, la mémoire au poing (Hachette, 1981), Jean-Christophe Averty (Dis-Voir, 1991). Directrice de la collection de DVDROMs et projets Internet, “anarchive” elle est co-auteur du premier titre Muntadas Media Architecture Installations (Éditions du Centre Pompidou, 1999).

  16. Fresh Théorie

Mark Alizart

La pensée française des années 1970 a fait récemment un retour remarqué sous le nom de « French Theory ». Avec elle, avec Deleuze, Guattari ou Foucault, viennent ou reviennent aussi les auteurs et les disciplines qu’elle a inspirés dans le monde anglo-saxon : Judith Butler et les gender studies ou Paul Gilroy et les postcolonial studies. A l’heure où le climat politique se fait pesant, reviennent aussi la pratique révolutionnaire d’un Toni Negri, inspirée du marxisme hétérodoxe de Mai 68, et une critique des industries culturelles et de la société de consommation aux accents marcusiens. Que pouvons-nous faire de cette pensée qui a déjà plus de trente ans, dans un cas ; qui s’est développée sur un sol américain, dans l’autre ; à des époques et dans des contextes différents du nôtre ? Ses concepts n’ont-ils pas besoin d’être « rafraîchis », son voltage converti ? Telle est l’interrogation qui est à l’origine de ce livre. Le lecteur trouvera ainsi dans Fresh Théorie, développées par 35 auteurs, des nouvelles pensées du politique (« Communautés »), du corps (« Identités »), des formes (« Formes »), basées sur une nouvelle lecture du monde (« Mutations »), qui en passent parfois par la French Theory, parfois non, mais le plus souvent rafraîchissent la French Theory grâce à la French Theory elle-même

    Fresh Théorie

    Mark Alizart

    La pensée française des années 1970 a fait récemment un retour remarqué sous le nom de « French Theory ». Avec elle, avec Deleuze, Guattari ou Foucault, viennent ou reviennent aussi les auteurs et les disciplines qu’elle a inspirés dans le monde anglo-saxon : Judith Butler et les gender studies ou Paul Gilroy et les postcolonial studies. A l’heure où le climat politique se fait pesant, reviennent aussi la pratique révolutionnaire d’un Toni Negri, inspirée du marxisme hétérodoxe de Mai 68, et une critique des industries culturelles et de la société de consommation aux accents marcusiens. Que pouvons-nous faire de cette pensée qui a déjà plus de trente ans, dans un cas ; qui s’est développée sur un sol américain, dans l’autre ; à des époques et dans des contextes différents du nôtre ? Ses concepts n’ont-ils pas besoin d’être « rafraîchis », son voltage converti ? Telle est l’interrogation qui est à l’origine de ce livre. Le lecteur trouvera ainsi dans Fresh Théorie, développées par 35 auteurs, des nouvelles pensées du politique (« Communautés »), du corps (« Identités »), des formes (« Formes »), basées sur une nouvelle lecture du monde (« Mutations »), qui en passent parfois par la French Theory, parfois non, mais le plus souvent rafraîchissent la French Theory grâce à la French Theory elle-même

  17. Fresh Théorie II : Black Album

Mark Alizart

Philosophie, sociologie, psychanalyse, cinéma, musique, arts plastiques, mais aussi photographie, pornographie, cryptologie… Le lecteur retrouvera dans ce nouveau volume toute l’actualité de la théorie qui était déclinée dans le précédent - toujours augmentée de planches originales d’artistes contemporains - mais à la lumière (noire) du gothique, du cinéma de Tim Burton, des photos de Peter Witkin et de la famille Adams, pour un voyage exceptionnel du côté obscur de la French Theory.
Avec (Fresh Théorie I) :
Mark Alizart, Patrice Blouin, Pierre-Olivier Capéran, Jean-Marc Chapoulie, Jérôme Cornette, Elie During, Bastien Gallet, Michel Gauthier, Laurent Goumarre, Laurent Jeanpierre, Christophe Kihm, Jacques Leuil, Catherine Malabou, Patrice Maniglier, Joseph Mouton, Olivier Schefer, Marc-Olivier Wahler.

    Fresh Théorie II : Black Album

    Mark Alizart

    Philosophie, sociologie, psychanalyse, cinéma, musique, arts plastiques, mais aussi photographie, pornographie, cryptologie… Le lecteur retrouvera dans ce nouveau volume toute l’actualité de la théorie qui était déclinée dans le précédent - toujours augmentée de planches originales d’artistes contemporains - mais à la lumière (noire) du gothique, du cinéma de Tim Burton, des photos de Peter Witkin et de la famille Adams, pour un voyage exceptionnel du côté obscur de la French Theory. Avec (Fresh Théorie I) : Mark Alizart, Patrice Blouin, Pierre-Olivier Capéran, Jean-Marc Chapoulie, Jérôme Cornette, Elie During, Bastien Gallet, Michel Gauthier, Laurent Goumarre, Laurent Jeanpierre, Christophe Kihm, Jacques Leuil, Catherine Malabou, Patrice Maniglier, Joseph Mouton, Olivier Schefer, Marc-Olivier Wahler.

  18. l’esthetique relationnelle

Nicolas Bourriaud

L’art comme un ensemble de pratiques à penser au sein d’une société relationelle, que ces pratiques contribuent à faire émerger : le manifeste, traduit dans une quinzaine de langues, qui a renouvelé l’approche de l’art contemporain depuis les années 1990.

D’où vient cette obsession de l’interactif qui traverse notre époque ? Après la société de consommation, après l’ère de la communication, l’art contribue-t-il aujourd’hui à l’émergence d’une société relationnelle ?
Nicolas Bourriaud tente de renouveler notre approche de l’art contemporain en se tenant au plus près du travail des artistes et en exposant les principes qui structurent leur pensée : une esthétique de l’interhumain, de la rencontre, de la proximité, de la résistance au formatage social.
Son essai se donne pour but de produire des outils nous permettant de comprendre l’évolution de l’art actuel : on y croisera Felix Gonzalez-Torres, Louis Althusser, Rirkrit Tiravanija ou Félix Guattari, et la plupart des artistes novateurs en activité.

    l’esthetique relationnelle

    Nicolas Bourriaud

    L’art comme un ensemble de pratiques à penser au sein d’une société relationelle, que ces pratiques contribuent à faire émerger : le manifeste, traduit dans une quinzaine de langues, qui a renouvelé l’approche de l’art contemporain depuis les années 1990.

    D’où vient cette obsession de l’interactif qui traverse notre époque ? Après la société de consommation, après l’ère de la communication, l’art contribue-t-il aujourd’hui à l’émergence d’une société relationnelle ? Nicolas Bourriaud tente de renouveler notre approche de l’art contemporain en se tenant au plus près du travail des artistes et en exposant les principes qui structurent leur pensée : une esthétique de l’interhumain, de la rencontre, de la proximité, de la résistance au formatage social. Son essai se donne pour but de produire des outils nous permettant de comprendre l’évolution de l’art actuel : on y croisera Felix Gonzalez-Torres, Louis Althusser, Rirkrit Tiravanija ou Félix Guattari, et la plupart des artistes novateurs en activité.

  19. Art de la couleur, édition abrégée

Johannes Itten

    Art de la couleur, édition abrégée

    Johannes Itten

  20. Marcher, Créer : Déplacements, flâneries, dérives dans l’art de la fin du XXe siècle

Thierry Davila

Ce livre part d’un constat : une partie de l’art actuel accorde au déplacement un rôle majeur dans l’invention des œuvres. En ce sens elle ne fait que participer à l’histoire générale de l’art dans laquelle la figure de l’homme qui marche est essentielle. La façon cependant dont cette question est aujourd’hui traitée par les artistes est suffisamment singulière pour mériter une analyse à part entière. C’est ce à quoi s’applique cet ouvrage qui n’est pas un panorama de la fonction plastique du nomadisme mais un choix opéré à partir de recherches contemporaines (essentiellement Gabriel Orozco, Francis Alÿs, le laboratoire Stalker) exemplaires de cette question dont il met en évidence les règles et les mécanismes d’action. Apparaît alors un univers où le déplacement est non seulement le moyen d’une translation spatiale mais également un fait psychique, un outil de fiction ou encore l’autre nom de la production. Cette cinéplastique qui fait de la ville son théâtre d’opération, ces déplacements aux multiples résonances tracent le visage d’un monde où le réel est du processus. C’est le côté « chinois » de ces artistes et de leurs œuvres.

    Marcher, Créer : Déplacements, flâneries, dérives dans l’art de la fin du XXe siècle

    Thierry Davila

    Ce livre part d’un constat : une partie de l’art actuel accorde au déplacement un rôle majeur dans l’invention des œuvres. En ce sens elle ne fait que participer à l’histoire générale de l’art dans laquelle la figure de l’homme qui marche est essentielle. La façon cependant dont cette question est aujourd’hui traitée par les artistes est suffisamment singulière pour mériter une analyse à part entière. C’est ce à quoi s’applique cet ouvrage qui n’est pas un panorama de la fonction plastique du nomadisme mais un choix opéré à partir de recherches contemporaines (essentiellement Gabriel Orozco, Francis Alÿs, le laboratoire Stalker) exemplaires de cette question dont il met en évidence les règles et les mécanismes d’action. Apparaît alors un univers où le déplacement est non seulement le moyen d’une translation spatiale mais également un fait psychique, un outil de fiction ou encore l’autre nom de la production. Cette cinéplastique qui fait de la ville son théâtre d’opération, ces déplacements aux multiples résonances tracent le visage d’un monde où le réel est du processus. C’est le côté « chinois » de ces artistes et de leurs œuvres.

  21. Net.Art.2.0

Tilman Baumgartel

This follow-up to the first very successful net-art book documents developments in net art from 1999 to the present. A large portion of the thematically-designed book consists of interviews with artists such as Julia Scher, Peter Halley, Blank & Jeron, Jodi, etoy, and Lisa Jevbratt, who have recently created major projects using the internet. The conversations are supplemented by a documentary appendix and an essay by Tilman Baumg-rtel describing the specifics of net art and its place in current artistic discourse. Interspersed with the text components are images of more than 130 net-based works.

    Net.Art.2.0

    Tilman Baumgartel

    This follow-up to the first very successful net-art book documents developments in net art from 1999 to the present. A large portion of the thematically-designed book consists of interviews with artists such as Julia Scher, Peter Halley, Blank & Jeron, Jodi, etoy, and Lisa Jevbratt, who have recently created major projects using the internet. The conversations are supplemented by a documentary appendix and an essay by Tilman Baumg-rtel describing the specifics of net art and its place in current artistic discourse. Interspersed with the text components are images of more than 130 net-based works.

  22. L’Art numérique

Christiane Paul

Les technologies numériques ont révolutionné la production et la réception de l’art. Non seulement les moyens d’expression traditionnels que sont la gravure, la peinture, la sculpture ou la photographie ont été profondément transformés par l’avènement du numérique mais d’autres formes radicalement nouvelles ont également vu le jour ; c’est le cas du Net art, du Software art, des installations numériques ou encore des manipulations de la réalité virtuelle, autant de pratiques désormais reconnues et soutenues par les plus grands musées, institutions et collectionneurs privés du monde entier.
Dans cet ouvrage, Christiane Paul s’attache à décrire l’évolution de l’art numérique depuis son apparition dans les années 1980 et propose des pistes quant à son avenir. Elle distingue les artistes qui utilisent le numérique comme outil pour créer des formes traditionnelles de ceux qui l’envisagent comme un médium à part entière, qu’ils manipulent pour produire des formes d’art inédites ; elle dresse, ce faisant, un panorama pertinent des œuvres et des artistes clés du numérique. Les problématiques passionnantes de la collection, de la présentation et de la conservation des œuvres numériques sont analysées, tout comme les thèmes propres à l’art numérique : l’interaction, la vie et l’intelligence artificielles, le militantisme social et politique, les réseaux et la téléprésence.

    L’Art numérique

    Christiane Paul

    Les technologies numériques ont révolutionné la production et la réception de l’art. Non seulement les moyens d’expression traditionnels que sont la gravure, la peinture, la sculpture ou la photographie ont été profondément transformés par l’avènement du numérique mais d’autres formes radicalement nouvelles ont également vu le jour ; c’est le cas du Net art, du Software art, des installations numériques ou encore des manipulations de la réalité virtuelle, autant de pratiques désormais reconnues et soutenues par les plus grands musées, institutions et collectionneurs privés du monde entier. Dans cet ouvrage, Christiane Paul s’attache à décrire l’évolution de l’art numérique depuis son apparition dans les années 1980 et propose des pistes quant à son avenir. Elle distingue les artistes qui utilisent le numérique comme outil pour créer des formes traditionnelles de ceux qui l’envisagent comme un médium à part entière, qu’ils manipulent pour produire des formes d’art inédites ; elle dresse, ce faisant, un panorama pertinent des œuvres et des artistes clés du numérique. Les problématiques passionnantes de la collection, de la présentation et de la conservation des œuvres numériques sont analysées, tout comme les thèmes propres à l’art numérique : l’interaction, la vie et l’intelligence artificielles, le militantisme social et politique, les réseaux et la téléprésence.

  23. Arts Numériques

Anne-Cécile Worms

Le premier panorama des Arts Numériques en France

Tout ce qu’il faut savoir sur les nouvelles tendances : installations interactives, dispositifs, net-art, cinéma numérique, jeu vidéo, bio-art, spectacles vivants et nouvelles technologies, mondes virtuels, vidéos… Avec une galerie de 100 artistes français de la scène numérique contemporaine, et une cartographie des lieux et festivals, réels et virtuels, à découvrir.

Un guide indispensable pour décrypter les différentes facettes des arts numériques et mieux connaître les acteurs de ces univers : artistes en blouse blanche, danseurs avec capteurs, auteurs reliés, avatars… sans oublier les spectateurs qui sont au coeur de ces créations.

    Arts Numériques

    Anne-Cécile Worms

    Le premier panorama des Arts Numériques en France

    Tout ce qu’il faut savoir sur les nouvelles tendances : installations interactives, dispositifs, net-art, cinéma numérique, jeu vidéo, bio-art, spectacles vivants et nouvelles technologies, mondes virtuels, vidéos… Avec une galerie de 100 artistes français de la scène numérique contemporaine, et une cartographie des lieux et festivals, réels et virtuels, à découvrir.

    Un guide indispensable pour décrypter les différentes facettes des arts numériques et mieux connaître les acteurs de ces univers : artistes en blouse blanche, danseurs avec capteurs, auteurs reliés, avatars… sans oublier les spectateurs qui sont au coeur de ces créations.

  24. Art Et Internet: Les Nouvelles Figures De La Creation

Jean-Paul Fourmentraux

Depuis le milieu des années 1990, Internet bouscule les formes de création et de diffusion de l’art contemporain. Dans le même temps, le ” travail artistique “, plus collectif et interdisciplinaire, préfigure de nouveaux usages de l’Internet. Cet ouvrage analyse les dynamiques et tensions de cette articulation de la recherche technologique et de l’innovation artistique. Il examine les modalités d’émergence d’un monde de l’Internet, ainsi que l’institution de nouvelles conventions de travail et d’échange culturel. Quels sont ici les ressorts de la mise en œuvre d’art ? Que signifie être auteur ? Quelles formes d’exposition et de réception sont imaginées ? Le Net art participe d’une construction collective où interviennent des artistes et des informaticiens, des configurations techniques et des occasions sociales ritualisées. Le suivi de la conception, de la disposition et de l’exposition du Netart permet ici de voir se constituer des projets à dimensions multiples - programmes, interfaces, images, dispositifs - dont les enjeux relationnels et collaboratifs renouvellent les rapports entre art, technique et société. Car, si l’idée conventionnelle d’œuvre d’art est bousculée, il n’en demeure pas moins que cet art souvent qualifié d’” immatériel ” n’a pas pour effet la disparition de l’objet, mais au contraire une multiplication des fragments du travail artistique candidats au rang d’œuvre. L’auteur propose une typologie de ces œuvres et une analyse de leur ” carrière sociale “, mettant en perspective la redéfinition des modes de circulation des œuvres, les outils et les stratégies de leurs mises en public, en exposition ou en marché. Axé sur ” l’œuvre en situation de travail “, cet ouvrage permet ainsi de saisir à la fois le travail à l’œuvre et le travail de l’œuvre dans le Net art.

    Art Et Internet: Les Nouvelles Figures De La Creation

    Jean-Paul Fourmentraux

    Depuis le milieu des années 1990, Internet bouscule les formes de création et de diffusion de l’art contemporain. Dans le même temps, le ” travail artistique “, plus collectif et interdisciplinaire, préfigure de nouveaux usages de l’Internet. Cet ouvrage analyse les dynamiques et tensions de cette articulation de la recherche technologique et de l’innovation artistique. Il examine les modalités d’émergence d’un monde de l’Internet, ainsi que l’institution de nouvelles conventions de travail et d’échange culturel. Quels sont ici les ressorts de la mise en œuvre d’art ? Que signifie être auteur ? Quelles formes d’exposition et de réception sont imaginées ? Le Net art participe d’une construction collective où interviennent des artistes et des informaticiens, des configurations techniques et des occasions sociales ritualisées. Le suivi de la conception, de la disposition et de l’exposition du Netart permet ici de voir se constituer des projets à dimensions multiples - programmes, interfaces, images, dispositifs - dont les enjeux relationnels et collaboratifs renouvellent les rapports entre art, technique et société. Car, si l’idée conventionnelle d’œuvre d’art est bousculée, il n’en demeure pas moins que cet art souvent qualifié d’” immatériel ” n’a pas pour effet la disparition de l’objet, mais au contraire une multiplication des fragments du travail artistique candidats au rang d’œuvre. L’auteur propose une typologie de ces œuvres et une analyse de leur ” carrière sociale “, mettant en perspective la redéfinition des modes de circulation des œuvres, les outils et les stratégies de leurs mises en public, en exposition ou en marché. Axé sur ” l’œuvre en situation de travail “, cet ouvrage permet ainsi de saisir à la fois le travail à l’œuvre et le travail de l’œuvre dans le Net art.

  25. L’Art des nouveaux médias

Reena Jana

L’art à l’ère de la communication digitale

Les artistes se sont toujours très vite réapproprié les techniques des media émergents, de l’utilisation de la presse d’imprimerie au début du XVIe siècle par Albrecht Dürer aux expériences de Nam June Paik avec la vidéo dans les années 1960. En 1994, le développement d’Internet, nouveau medium populaire, a catalysé un mouvement artistique général qui s’est mis à explorer les possibilités culturelles, sociales et esthétiques offertes par le web, les caméras de surveillance, les téléphones sans fil, les assistants personnels et les appareils GPS. Cet ouvrage s’intéresse à l’art des nouveaux media comme à un mouvement artistique à part entière, qui ne se concentre pas seulement sur les formes et les technologies, mais réfléchit également à un contenu thématique et à des stratégies conceptuelles. L’art des nouveaux media implique souvent la réappropriation, la collaboration et le libre échange d’idées et de modes d’expression, et aborde fréquemment les ramifications politiques de la technologie, autour des questions d’identité, de commercialisation, de vie privée et de domaine public. De nombreux artistes des nouveaux media sont profondément conscients des racines historiques de leur art, et font référence à Dada, au Pop Art, à l’art conceptuel, à l’art performance comme au Fluxus.

    L’Art des nouveaux médias

    Reena Jana

    L’art à l’ère de la communication digitale

    Les artistes se sont toujours très vite réapproprié les techniques des media émergents, de l’utilisation de la presse d’imprimerie au début du XVIe siècle par Albrecht Dürer aux expériences de Nam June Paik avec la vidéo dans les années 1960. En 1994, le développement d’Internet, nouveau medium populaire, a catalysé un mouvement artistique général qui s’est mis à explorer les possibilités culturelles, sociales et esthétiques offertes par le web, les caméras de surveillance, les téléphones sans fil, les assistants personnels et les appareils GPS. Cet ouvrage s’intéresse à l’art des nouveaux media comme à un mouvement artistique à part entière, qui ne se concentre pas seulement sur les formes et les technologies, mais réfléchit également à un contenu thématique et à des stratégies conceptuelles. L’art des nouveaux media implique souvent la réappropriation, la collaboration et le libre échange d’idées et de modes d’expression, et aborde fréquemment les ramifications politiques de la technologie, autour des questions d’identité, de commercialisation, de vie privée et de domaine public. De nombreux artistes des nouveaux media sont profondément conscients des racines historiques de leur art, et font référence à Dada, au Pop Art, à l’art conceptuel, à l’art performance comme au Fluxus.

  26. Homo zappiens zappiens: Angela Bulloch, Bruce Nauman, Nam June Paik
Collectif
L’exposition Homo Zappiens Zappiens s’inscrit dans une analyse globale des rapports que les artistes entretiennent aujourd’hui avec la télévision et la vidéographie. Les artistes réinvestissent ou détournent l’environnement télévisuel par le biais de diverses expressions artistiques : l’installation, la photographie, la vidéo, la scuplture. Une publication abondamment illustrée, des essais consacrés à l’historique des relations entre artistes et télévision, complétés de notices détaillées sur les œuvres présentées font de ce catalogue un ouvrage riche d’informations.

    Homo zappiens zappiens: Angela Bulloch, Bruce Nauman, Nam June Paik

    Collectif

    L’exposition Homo Zappiens Zappiens s’inscrit dans une analyse globale des rapports que les artistes entretiennent aujourd’hui avec la télévision et la vidéographie. Les artistes réinvestissent ou détournent l’environnement télévisuel par le biais de diverses expressions artistiques : l’installation, la photographie, la vidéo, la scuplture. Une publication abondamment illustrée, des essais consacrés à l’historique des relations entre artistes et télévision, complétés de notices détaillées sur les œuvres présentées font de ce catalogue un ouvrage riche d’informations.

  27. De la simplicité

John Maeda

Comment se simplifier la vie à l’ère du numérique, dans un monde où tout, à commencer par les objets, est de plus en plus complexe ? Aller à l’essentiel, avoir de l’organisation, atténuer les pertes de temps, ne pas mésestimer les émotions, et même… faire confiance aux autres, telles sont quelques-unes des dix lois de la simplicité que le célèbre John Maeda explore dans ce petit guide malicieux et concret.

    De la simplicité

    John Maeda

    Comment se simplifier la vie à l’ère du numérique, dans un monde où tout, à commencer par les objets, est de plus en plus complexe ? Aller à l’essentiel, avoir de l’organisation, atténuer les pertes de temps, ne pas mésestimer les émotions, et même… faire confiance aux autres, telles sont quelques-unes des dix lois de la simplicité que le célèbre John Maeda explore dans ce petit guide malicieux et concret.

  28. Code de création

John Maeda

John Maeda est, dans le domaine du numérique, probablement le plus grand designer, professeur et artiste actuel. Tandis que son précédent ouvrage maeda@media, qui connut un immense succès, retraçait l’ensemble de son œuvre, Code de création permet aujourd’hui de découvrir une facette moins connue mais ô combien essentielle de ce créateur : son activité d’enseignant au sein du célèbre MIT Media Lab. John Maeda nous ouvre en effet pour la toute première fois les portes du mythique Aesthetics and Computation Group (ACG) qu’il dirigea pendant huit années et nous présente les travaux les plus passionnants et innovateur de ses étudiants, dont la plupart jouissent désormais d’une réputation internationale. Très peu de leurs recherches, exercices et œuvres ayant filtré au-delà des murs du laboratoire, ce livre constitue un véritable événement, un formidable voyage au cœur de la création fondée sur le code. L’ouvrage, entièrement conçu par Maeda lui-même, s’organise autour de thèmes qui reflètent parfaitement les sujets et interrogations phares du design numérique actuel : la visualisation de l’information, la typographie, l’abstraction, l’interaction, l’enseignement. Chaque partie est accompagnée de courts essais très personnels signés de jeunes noms incontournables de la création numérique comme Casey Reas, David Small, Yugo Nakamura, Golan Levin, Joshua Davis ou encore Gillian Crampton Smith. Cette riche anthologie des travaux nés des esprits les plus inventifs d’un champ en pleine expansion permet d’entrevoir comment, à l’avenir, la création numérique pourra s’intégrer humainement dans nos vies et notre culture. Mariant avec génie science et art, John Maeda contribue par son enseignement original, son talent de créateur et sa vision personnelle du monde à une meilleure compréhension et à une plus grande richesse de l’expérience créatrice.

    Code de création

    John Maeda

    John Maeda est, dans le domaine du numérique, probablement le plus grand designer, professeur et artiste actuel. Tandis que son précédent ouvrage maeda@media, qui connut un immense succès, retraçait l’ensemble de son œuvre, Code de création permet aujourd’hui de découvrir une facette moins connue mais ô combien essentielle de ce créateur : son activité d’enseignant au sein du célèbre MIT Media Lab. John Maeda nous ouvre en effet pour la toute première fois les portes du mythique Aesthetics and Computation Group (ACG) qu’il dirigea pendant huit années et nous présente les travaux les plus passionnants et innovateur de ses étudiants, dont la plupart jouissent désormais d’une réputation internationale. Très peu de leurs recherches, exercices et œuvres ayant filtré au-delà des murs du laboratoire, ce livre constitue un véritable événement, un formidable voyage au cœur de la création fondée sur le code. L’ouvrage, entièrement conçu par Maeda lui-même, s’organise autour de thèmes qui reflètent parfaitement les sujets et interrogations phares du design numérique actuel : la visualisation de l’information, la typographie, l’abstraction, l’interaction, l’enseignement. Chaque partie est accompagnée de courts essais très personnels signés de jeunes noms incontournables de la création numérique comme Casey Reas, David Small, Yugo Nakamura, Golan Levin, Joshua Davis ou encore Gillian Crampton Smith. Cette riche anthologie des travaux nés des esprits les plus inventifs d’un champ en pleine expansion permet d’entrevoir comment, à l’avenir, la création numérique pourra s’intégrer humainement dans nos vies et notre culture. Mariant avec génie science et art, John Maeda contribue par son enseignement original, son talent de créateur et sa vision personnelle du monde à une meilleure compréhension et à une plus grande richesse de l’expérience créatrice.

  29. Women Artists

Heinz Ickstadt

    Women Artists

    Heinz Ickstadt

  30. Mutations

Stefano Boeri

Rarement catalogue aura autant eu valeur de manifeste. L’exposition “Mutation” se proposait de dresser un bilan sans concession du monde contemporain ou plus exactement de ses mutations urbaines. Le lourd pavé qui tient lieu de catalogue prolonge les réflexions au point de constituer une référence indispensable pour tous ceux qui souhaitent porter un regard lucide sur l’évolution de nos sociétés. Richement illustré, ce livre se compose surtout d’un ensemble de textes rédigés par les plus grands spécialistes du moment. Certains, et c’est notamment le cas pour l’architecte Rem Koolhaas, n’avaient même jamais été publiés en français. Ces diverses contributions explorent avec minuties de multiples exemples occidentaux (Paris, Londres, Berlin), mais aussi asiatiques (Hong Kong, Tokyo) ou sud-américains. Tous ont en commun de rompre avec les habituels discours stéréotypés que l’on peut entendre sur ce sujet pour construire l’un des plus saisissants portraits de notre planète, un portrait ni complaisant ni violemment critique, un portrait qui se contente d’enregistrer des faits pour mieux nous entraîner dans la densité d’une réalité qui semble nous échapper. À lire de toute urgence. —Damien Sausset

    Mutations

    Stefano Boeri

    Rarement catalogue aura autant eu valeur de manifeste. L’exposition “Mutation” se proposait de dresser un bilan sans concession du monde contemporain ou plus exactement de ses mutations urbaines. Le lourd pavé qui tient lieu de catalogue prolonge les réflexions au point de constituer une référence indispensable pour tous ceux qui souhaitent porter un regard lucide sur l’évolution de nos sociétés. Richement illustré, ce livre se compose surtout d’un ensemble de textes rédigés par les plus grands spécialistes du moment. Certains, et c’est notamment le cas pour l’architecte Rem Koolhaas, n’avaient même jamais été publiés en français. Ces diverses contributions explorent avec minuties de multiples exemples occidentaux (Paris, Londres, Berlin), mais aussi asiatiques (Hong Kong, Tokyo) ou sud-américains. Tous ont en commun de rompre avec les habituels discours stéréotypés que l’on peut entendre sur ce sujet pour construire l’un des plus saisissants portraits de notre planète, un portrait ni complaisant ni violemment critique, un portrait qui se contente d’enregistrer des faits pour mieux nous entraîner dans la densité d’une réalité qui semble nous échapper. À lire de toute urgence. —Damien Sausset

  31. Collection Nouveaux médias / Installation

Christine Van Assche

Née au début des années 1960, la vidéo s est rapidement imposée comme un médium incontournable. Au fil des décennies, elle a évolué de la bande magnétique (vidéo) au tout numérique (nouveaux médias), et de la projection sur écran(s) à l’installation multimédia. Commencée dès 1977, la collection Nouveaux Médias ” du Centre Pompidou réunit aujourd’hui plus de mille bandes vidéographiques et sonores et quatre-vingt-cinq installations multimédia (Vito Acconci, Doug Aitken, Peter Campus, Dan Graham, Slan Douglas. Jean-Luc Godard. Pierre Huyghe, Isaac Julien, Mike Keltey, Chris Marker, Bruce Nauman, Nam June Paik, Tony Oursler, Bill Viola… C’est l’un des plus importants ensembles au monde, qui reflète le foisonnement de quelque quarante années de création contemporaine au croisement de différentes disciplines. Cet ouvrage présente la totalité des installations multimédia acquises par le Centre Pompidou, analysées par des auteurs de renommée internationale Paul Ardenne, Frédérique Baumgartner, Raymond Bellour, Marion Bertagna, Christa Blümlinger, Frédéric Bonnet, Lynne Cooke, Anne-Marie Ouguet, Marta Gili, Pierre Giquel, Gaby Hartel, Jacinto Lageira, Marianne Lanavère, Andrea Lissant, Barbara London, Stéphanie Moisdon, Françoise Parfait, Chantal Pontbriand, Michael Rush, Katrin Sleffen et Etvan Zabunyan. Réunissant plus de trois cents illustrations, il est introduit par trois textes critiques de François Michaud, Françoise Parfait et Christine Van Assche, qui envisagent ces nouveaux médias sous l’aspect économique et sous l’angle des tendances esthétiques et de la muséologie.

    Collection Nouveaux médias / Installation

    Christine Van Assche

    Née au début des années 1960, la vidéo s est rapidement imposée comme un médium incontournable. Au fil des décennies, elle a évolué de la bande magnétique (vidéo) au tout numérique (nouveaux médias), et de la projection sur écran(s) à l’installation multimédia. Commencée dès 1977, la collection Nouveaux Médias ” du Centre Pompidou réunit aujourd’hui plus de mille bandes vidéographiques et sonores et quatre-vingt-cinq installations multimédia (Vito Acconci, Doug Aitken, Peter Campus, Dan Graham, Slan Douglas. Jean-Luc Godard. Pierre Huyghe, Isaac Julien, Mike Keltey, Chris Marker, Bruce Nauman, Nam June Paik, Tony Oursler, Bill Viola… C’est l’un des plus importants ensembles au monde, qui reflète le foisonnement de quelque quarante années de création contemporaine au croisement de différentes disciplines. Cet ouvrage présente la totalité des installations multimédia acquises par le Centre Pompidou, analysées par des auteurs de renommée internationale Paul Ardenne, Frédérique Baumgartner, Raymond Bellour, Marion Bertagna, Christa Blümlinger, Frédéric Bonnet, Lynne Cooke, Anne-Marie Ouguet, Marta Gili, Pierre Giquel, Gaby Hartel, Jacinto Lageira, Marianne Lanavère, Andrea Lissant, Barbara London, Stéphanie Moisdon, Françoise Parfait, Chantal Pontbriand, Michael Rush, Katrin Sleffen et Etvan Zabunyan. Réunissant plus de trois cents illustrations, il est introduit par trois textes critiques de François Michaud, Françoise Parfait et Christine Van Assche, qui envisagent ces nouveaux médias sous l’aspect économique et sous l’angle des tendances esthétiques et de la muséologie.

  32. Marcel Duchamp, 1887-1968

Janis Mink

    Marcel Duchamp, 1887-1968

    Janis Mink

  33. De Klein a Warhol - Face-a-Face France/Etats-Unis (French Edition)

Gilbert Perlein

Les années cinquante sont le théâtre de profondes mutations qui conduisirent à la constitution du Nouveau Réalisme en 1960. Cet ouvrage est le lieu d’une double confrontation d’une part entre les collections du Centre Pompidou et de celle du Musée national d’art moderne et contemporain de Nice, et d’autre part entre les oeuvres d’artistes français et américains. Ce dialogue met en lumière des préoccupations et des démarches communes dont l’aboutissement est le Pop’Art. Le catalogue est illustré de nombreuses photographies, issues du fonds de la Documentation générale du MNAM-CCI, qui évoquent ces démarches où le geste et l’action occupent une place essentielle.

    De Klein a Warhol - Face-a-Face France/Etats-Unis (French Edition)

    Gilbert Perlein

    Les années cinquante sont le théâtre de profondes mutations qui conduisirent à la constitution du Nouveau Réalisme en 1960. Cet ouvrage est le lieu d’une double confrontation d’une part entre les collections du Centre Pompidou et de celle du Musée national d’art moderne et contemporain de Nice, et d’autre part entre les oeuvres d’artistes français et américains. Ce dialogue met en lumière des préoccupations et des démarches communes dont l’aboutissement est le Pop’Art. Le catalogue est illustré de nombreuses photographies, issues du fonds de la Documentation générale du MNAM-CCI, qui évoquent ces démarches où le geste et l’action occupent une place essentielle.

  34. Egon Schiele
Serge Sabarsky
Catalogue de l´exposition à la Fondation Gianadda (Fév.-Mai 1995). Rétrospective de l´oeuvre: 136 numéros. Nombreuses illustrations en couleurs.

    Egon Schiele

    Serge Sabarsky

    Catalogue de l´exposition à la Fondation Gianadda (Fév.-Mai 1995). Rétrospective de l´oeuvre: 136 numéros. Nombreuses illustrations en couleurs.

  35. Peppermint Candy. Arte Contemporany Art from Korea.
Museo Nacional de Arte Contemporáneo de Corea
Publicación trilingüe -coreano, inglés y español- realizada por el Museo Nacional de Arte Contemporáneo de Corea para la exposición Peppermint Candy que se exhibió en el MAC Parque Forestal desde 13 de septiembre al 18 de noviembre del 2007 y que posteriormente se exhibirá en el Museo de Bellas Artes de Argentina. La muestra, realizada bajo la curatoría de Seungwan Kang, reunió el trabajo de 24 reconocidos artistas actuales de Corea, quienes pertenecen a una generación que vivió la consolidación de la democracia y un gran cambio cultural en Corea del Sur.
Con imágenes en color y perfiles de los expositores, el catálogo está dividido en los tres ejes curatoriales de la exposición: Hecho en Corea, El Fantasma de la Nueva Ciudad y Paraíso de Plástico. El texto de la curadora explica cada una de las secciones y sus obras, contextualizándolas en la historia reciente coreana. Además se presentan los textos de Yoo-Soo Kim -director del National Museum of Contemporany Art Korea-, Francisco Brugnoli -director del MAC chileno (Santiago)- y Américo Castilla, Presidente del Museo de Bellas Artes de Argentina.

    Peppermint Candy. Arte Contemporany Art from Korea.

    Museo Nacional de Arte Contemporáneo de Corea

    Publicación trilingüe -coreano, inglés y español- realizada por el Museo Nacional de Arte Contemporáneo de Corea para la exposición Peppermint Candy que se exhibió en el MAC Parque Forestal desde 13 de septiembre al 18 de noviembre del 2007 y que posteriormente se exhibirá en el Museo de Bellas Artes de Argentina. La muestra, realizada bajo la curatoría de Seungwan Kang, reunió el trabajo de 24 reconocidos artistas actuales de Corea, quienes pertenecen a una generación que vivió la consolidación de la democracia y un gran cambio cultural en Corea del Sur.

    Con imágenes en color y perfiles de los expositores, el catálogo está dividido en los tres ejes curatoriales de la exposición: Hecho en Corea, El Fantasma de la Nueva Ciudad y Paraíso de Plástico. El texto de la curadora explica cada una de las secciones y sus obras, contextualizándolas en la historia reciente coreana. Además se presentan los textos de Yoo-Soo Kim -director del National Museum of Contemporany Art Korea-, Francisco Brugnoli -director del MAC chileno (Santiago)- y Américo Castilla, Presidente del Museo de Bellas Artes de Argentina.

  36. Le Movement Des Images

P.A. Michaud

Aujourd’hui, au seuil du XXIe siècle, alors que l’on assiste à une migration massive des images en mouvement des salles de projection vers les espaces d’exposition, migration portée par la révolution numérique, il devient nécessaire de redéfinir le cinéma hors des conditions d’existence qui auront été les siennes au siècle précédent. Défilement, projection, récit, montage: les données fondamentales de l’expérience filmique échappent au dispositif cinématographique traditionnel pour apparaître désormais comme un principe de renouvellement de l’expérience des œuvres. En s’ouvrant au déplacement, à la répétition, à la discontinuité, les images en mouvement exposées sur les cimaises s’inscrivent dans une nouvelle temporalité, produisant de nouveaux régimes de perception et d’intelligibilité qui rejaillissent en retour sur l’ensemble des arts réputés statiques-peinture, sculpture, dessin, photographie, mais aussi architecture et design. Ce catalogue, qui reprend le déroulé de la nouvelle présentation des collections du Musée national d’art moderne (avril 2006 janvier 2007), s’attache à montrer comment le cinéma, après avoir irrigué les problématiques artistiques du XXe siècle, conditionne celles du XXIe siècle commençant.

    Le Movement Des Images

    P.A. Michaud

    Aujourd’hui, au seuil du XXIe siècle, alors que l’on assiste à une migration massive des images en mouvement des salles de projection vers les espaces d’exposition, migration portée par la révolution numérique, il devient nécessaire de redéfinir le cinéma hors des conditions d’existence qui auront été les siennes au siècle précédent. Défilement, projection, récit, montage: les données fondamentales de l’expérience filmique échappent au dispositif cinématographique traditionnel pour apparaître désormais comme un principe de renouvellement de l’expérience des œuvres. En s’ouvrant au déplacement, à la répétition, à la discontinuité, les images en mouvement exposées sur les cimaises s’inscrivent dans une nouvelle temporalité, produisant de nouveaux régimes de perception et d’intelligibilité qui rejaillissent en retour sur l’ensemble des arts réputés statiques-peinture, sculpture, dessin, photographie, mais aussi architecture et design. Ce catalogue, qui reprend le déroulé de la nouvelle présentation des collections du Musée national d’art moderne (avril 2006 janvier 2007), s’attache à montrer comment le cinéma, après avoir irrigué les problématiques artistiques du XXe siècle, conditionne celles du XXIe siècle commençant.

  37. Vieira da Silva 1908-1992 : A la Recherche de l’Espace inconnu
Gisela Rosenthal
” Tout m’étonne, je peins mon étonnement qui est à la fois émerveillement, terreur, rire. “, Vieira da Silva.

    Vieira da Silva 1908-1992 : A la Recherche de l’Espace inconnu

    Gisela Rosenthal

    ” Tout m’étonne, je peins mon étonnement qui est à la fois émerveillement, terreur, rire. “, Vieira da Silva.

  38. Keith Haring
Elisabeth Sussman
In 1980, mysterious chalk drawings of simple outline figures began appearing on unused advertising space in New York City’s subway stations. Combining the appeal of Disney cartoons with the sophisticated “primitivism” of such artists as Jean Dubuffet, these underground artworks were bold, humorous, accessible, subversive—and unmistakably the work of one man, Keith Haring. This is the first look back at this singular talent. 325 illustrations, 175 in color.

    Keith Haring

    Elisabeth Sussman

    In 1980, mysterious chalk drawings of simple outline figures began appearing on unused advertising space in New York City’s subway stations. Combining the appeal of Disney cartoons with the sophisticated “primitivism” of such artists as Jean Dubuffet, these underground artworks were bold, humorous, accessible, subversive—and unmistakably the work of one man, Keith Haring. This is the first look back at this singular talent. 325 illustrations, 175 in color.

  39. Guerre et spray
Banksy
Banksy est connu entre autres pour ses oeuvres sur le mur de séparation entre la Palestine et Israël et ses installations sauvages dans les plus grands musées du monde.Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, ses oeuvres offrent un regard différent – un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant.
Ce livre, première traduction française de l’ouvrage anglais Banksy, Walls and Piece, rend compte de cette production artistique hors normes, mélange de subversion et d’ironie, qui interroge sur un mode décalé et percutant, notre réalité sociale et culturelle.
L’ouvrage accompagnera la sortie en France du film Faites le mur ! (Exit through the gift shop), réalisé par Banksy lui-même. Il a été présenté aux festivals de Sundance, Berlin et Deauville.
L’événement est soutenu par une importance promotion médias : partenariat France Inter, Le Monde, Télérama, Les Inrockuptibles, dossier dans Beaux-Arts Magazine…                     

    Guerre et spray

    Banksy

    Banksy est connu entre autres pour ses oeuvres sur le mur de séparation entre la Palestine et Israël et ses installations sauvages dans les plus grands musées du monde.Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, ses oeuvres offrent un regard différent – un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant.

    Ce livre, première traduction française de l’ouvrage anglais Banksy, Walls and Piece, rend compte de cette production artistique hors normes, mélange de subversion et d’ironie, qui interroge sur un mode décalé et percutant, notre réalité sociale et culturelle.

    L’ouvrage accompagnera la sortie en France du film Faites le mur ! (Exit through the gift shop), réalisé par Banksy lui-même. Il a été présenté aux festivals de Sundance, Berlin et Deauville.

    L’événement est soutenu par une importance promotion médias : partenariat France Inter, Le Monde, Télérama, Les Inrockuptibles, dossier dans Beaux-Arts Magazine…                     

  40. Le tampographe Sardon
Vincent Sardon
ll n’y a qu’un seul Tampographe. C’est une des particularités de cette profession. C’est comme pour le Pape, ou le Père Noël, ou le Monstre du Loch Ness. Il n’y a qu’un seul poste à pourvoir. Vincent Sardon est tampographe. Il crée des tampons et il rouspète. C’est ce qu’il fait de mieux. Ses tampons sont des jeux graphiques qui renouvellent de fond en comble le genre moribond et ringard de la gravure, ses poussées de haine sont le prétexte à des textes autobiographiques hilarants qui traitent de la vie d’artiste en milieu hostile.  L’Association a la fierté d’annoncer qu’elle publiera en janvier le journal de création du Tampographe Sardon, qui raconte quatre années de production artistique, de mauvaises vibrations et de vie d’atelier avec : tous ses tampons créés depuis 2007, ses billets d’humeur, et son blog.                     

    Le tampographe Sardon

    Vincent Sardon

    ll n’y a qu’un seul Tampographe. C’est une des particularités de cette profession. C’est comme pour le Pape, ou le Père Noël, ou le Monstre du Loch Ness. Il n’y a qu’un seul poste à pourvoir.
    Vincent Sardon est tampographe. Il crée des tampons et il rouspète. C’est ce qu’il fait de mieux. Ses tampons sont des jeux graphiques qui renouvellent de fond en comble le genre moribond et ringard de la gravure, ses poussées de haine sont le prétexte à des textes autobiographiques hilarants qui traitent de la vie d’artiste en milieu hostile.
    L’Association a la fierté d’annoncer qu’elle publiera en janvier le journal de création du Tampographe Sardon, qui raconte quatre années de production artistique, de mauvaises vibrations et de vie d’atelier avec : tous ses tampons créés depuis 2007, ses billets d’humeur, et son blog.                     

  41. Sam Szafran

Jean Clair

our themes in the work of Sam Szafran by Jean Clair The Enclosed Garden - This must be one of the most secret and poetic works of this period. Little is known of it because little of it has been shown.

It has not been honoured by any retrospective. Apart from a few abstract drawings of the fifties, it has remained decidedly figurative and, as such, has recently been judged “unclassifiable”.

Collectors of these works, including some representatives of the greatest French, British and American collections, hang on to them jealously. The studios - Szafran’s studios are firstly disasters. They are threatened by dark clouds, flooded by rain, covered in snow and ravaged by wind.

As a result of the storm, everything is pell-mell - furniture, trestles, tables, frames and leaves. The painter himself is caught up in the whirlwind. He is uprooted, cast out, rejected from the field of vision. All that remains to be seen of him is a hand, in the lower left corner which, like a seismographer records earthquakes and follows the progress of destruction. Thus, after much wandering, from Poland to Australia, Szafran rebuilt this home where, in the powdering of coloured dust, flow the milk and honey of this Canaan of which his pastels are made.

By treating the studio as a special and recurrent motif - not just the successive studios he had occupied in the Rue du Champs de Mars and the Rue de Crussol in Paris, and then the Rue Vinceni-Morris in Malakoff - but also the Bellini engraving workshop where the lithographs were printed, and the studios of certain friends such as that of the sculptor Raymond Mason, Szafran has returned to one of the richest themes that Western painting has created. Projected shadows - When you see Szafran manipulating leaves cut out of zinc then applying their shape to paper, drawing the outlines on blue paper tracings, one thinks of the stratagems of Chinese shadow theatres and Javanese puppets.

It is a whole fable carried from leaf to leaf based on an abuse of the senses, on illusion and on the essential emptiness of appearances. The serpentine line. Very early - since his first drawings - Szafran takes on the seductions of the serpentine line.

This is extraordinarily elegant, for example, in the Rocking Chair series which [he] slaps on the paper, develops broadly then imperatively delimits the border between light and night. What matter that it traces its path around a real object, the curved timbers of a Thonet armchair, the coils of a Gaudi bench or the sinuous rail of a staircase.

These are only the pretexts of an abstract game, of perfect mastery that enlivens the inanimate and that, with the vibration of the flagella, breathes the power of life into the inert. Sam Szafran lives and work in Paris. Jean Clair, Director of the Paris Picasso Museum, is the commissioner of the exhibition and the author of the exhibition catalogue.

Catalogue of the Szafran exhibition extensively documented by descriptive texts, biography, bibliography as well as the colour reproductions of all the works exhibited

    Sam Szafran

    Jean Clair

    our themes in the work of Sam Szafran by Jean Clair The Enclosed Garden - This must be one of the most secret and poetic works of this period. Little is known of it because little of it has been shown.

    It has not been honoured by any retrospective. Apart from a few abstract drawings of the fifties, it has remained decidedly figurative and, as such, has recently been judged “unclassifiable”.

    Collectors of these works, including some representatives of the greatest French, British and American collections, hang on to them jealously. The studios - Szafran’s studios are firstly disasters. They are threatened by dark clouds, flooded by rain, covered in snow and ravaged by wind.

    As a result of the storm, everything is pell-mell - furniture, trestles, tables, frames and leaves. The painter himself is caught up in the whirlwind. He is uprooted, cast out, rejected from the field of vision. All that remains to be seen of him is a hand, in the lower left corner which, like a seismographer records earthquakes and follows the progress of destruction. Thus, after much wandering, from Poland to Australia, Szafran rebuilt this home where, in the powdering of coloured dust, flow the milk and honey of this Canaan of which his pastels are made.

    By treating the studio as a special and recurrent motif - not just the successive studios he had occupied in the Rue du Champs de Mars and the Rue de Crussol in Paris, and then the Rue Vinceni-Morris in Malakoff - but also the Bellini engraving workshop where the lithographs were printed, and the studios of certain friends such as that of the sculptor Raymond Mason, Szafran has returned to one of the richest themes that Western painting has created. Projected shadows - When you see Szafran manipulating leaves cut out of zinc then applying their shape to paper, drawing the outlines on blue paper tracings, one thinks of the stratagems of Chinese shadow theatres and Javanese puppets.

    It is a whole fable carried from leaf to leaf based on an abuse of the senses, on illusion and on the essential emptiness of appearances. The serpentine line. Very early - since his first drawings - Szafran takes on the seductions of the serpentine line.

    This is extraordinarily elegant, for example, in the Rocking Chair series which [he] slaps on the paper, develops broadly then imperatively delimits the border between light and night. What matter that it traces its path around a real object, the curved timbers of a Thonet armchair, the coils of a Gaudi bench or the sinuous rail of a staircase.

    These are only the pretexts of an abstract game, of perfect mastery that enlivens the inanimate and that, with the vibration of the flagella, breathes the power of life into the inert. Sam Szafran lives and work in Paris. Jean Clair, Director of the Paris Picasso Museum, is the commissioner of the exhibition and the author of the exhibition catalogue.

    Catalogue of the Szafran exhibition extensively documented by descriptive texts, biography, bibliography as well as the colour reproductions of all the works exhibited

  42. Gabriel Orozco (French Edition)

Christine Macel

Depuis le début des années 1990, Gabriel Orozco poursuit une carrière faite de surprises et d’innovations constantes. Evoluant avec aisance et liberté entre le dessin, la photographie, la sculpture, l’installation et la peinture, il a constitué un corpus d’objets hétérogène qui résiste à toute classification. Dans ses oeuvres, qu’il s’agisse d’interventions subtiles dans l’environnement, de sculptures exécutées avec un soin minutieux ou de photographies prises sur le vif, l’art est toujours en prise avec la réalité et l’idée inséparable de l’expérience. Cette publication, conçue en collaboration avec Gabriel Orozco lui-même, présente un panorama complet du parcours de l’artiste depuis la fin des années 1980. Les essais critiques de Christine Macel, Ann Temkin, Briony Fer et Benjamin H D Buchloh proposent des approches nouvelles qui permettent de mieux situer le travail de Gabriel Orozco clans le contexte plus large de l’art contemporain. Ils sont complétés par une chronologie richement illustrée qui associe des éléments biographiques et des analyses détaillées de certaines oeuvres, en accordant une attention particulière aux pratiques matérielles de l’artiste et à ses propres réflexions sur son oeuvre.

    Gabriel Orozco (French Edition)

    Christine Macel

    Depuis le début des années 1990, Gabriel Orozco poursuit une carrière faite de surprises et d’innovations constantes. Evoluant avec aisance et liberté entre le dessin, la photographie, la sculpture, l’installation et la peinture, il a constitué un corpus d’objets hétérogène qui résiste à toute classification. Dans ses oeuvres, qu’il s’agisse d’interventions subtiles dans l’environnement, de sculptures exécutées avec un soin minutieux ou de photographies prises sur le vif, l’art est toujours en prise avec la réalité et l’idée inséparable de l’expérience. Cette publication, conçue en collaboration avec Gabriel Orozco lui-même, présente un panorama complet du parcours de l’artiste depuis la fin des années 1980. Les essais critiques de Christine Macel, Ann Temkin, Briony Fer et Benjamin H D Buchloh proposent des approches nouvelles qui permettent de mieux situer le travail de Gabriel Orozco clans le contexte plus large de l’art contemporain. Ils sont complétés par une chronologie richement illustrée qui associe des éléments biographiques et des analyses détaillées de certaines oeuvres, en accordant une attention particulière aux pratiques matérielles de l’artiste et à ses propres réflexions sur son oeuvre.

  43. Christian Marclay (Contemporary Artists (Phaidon))
Jennifer Gonzalez
Christian Marclay works across numerous visual media – sculpture, installation, performance, found object, and collage – alongside music and its artefacts, to create a unique, multidisciplinary art. Also a musician, composer and DJ, in his visual works he sometimes evokes the memory of music, such as The Beatles (1989), a pillow crocheted out of Beatles audiotapes. Elsewhere Marclay examines the clichéd images of music-making, for example those found on LP record covers: charismatic, classical music conductors; anonymous, smiling Easy Listening girls; sultry rock stars. These are then carefully sewn together to form hybrid, often humorous, ‘spliced’-together figures (Body Mix, 1980-ongoing).
A major travelling retrospective of the artist originated at the Hammer Museum, UCLA and travels to the Barbican Art Gallery, London, in February 2005. The highlight of this exhibition is Marclay’s tour de force Video Quartet (2003), a four-screen installation combining (mostly) Hollywood film clips associated with music, edited together with virtuoso precision.
A respected musician who has collaborated with John Zorn, Elliot Sharp, and others, Marclay has presented his unique sound-and-vision at the Whitney Biennial, New York, 1991 and 2002; the Venice Biennale, 1995 and 1999, among many key international exhibitions.              

    Christian Marclay (Contemporary Artists (Phaidon))

    Jennifer Gonzalez

    Christian Marclay works across numerous visual media – sculpture, installation, performance, found object, and collage – alongside music and its artefacts, to create a unique, multidisciplinary art. Also a musician, composer and DJ, in his visual works he sometimes evokes the memory of music, such as The Beatles (1989), a pillow crocheted out of Beatles audiotapes. Elsewhere Marclay examines the clichéd images of music-making, for example those found on LP record covers: charismatic, classical music conductors; anonymous, smiling Easy Listening girls; sultry rock stars. These are then carefully sewn together to form hybrid, often humorous, ‘spliced’-together figures (Body Mix, 1980-ongoing).

    A major travelling retrospective of the artist originated at the Hammer Museum, UCLA and travels to the Barbican Art Gallery, London, in February 2005. The highlight of this exhibition is Marclay’s tour de force Video Quartet (2003), a four-screen installation combining (mostly) Hollywood film clips associated with music, edited together with virtuoso precision.

    A respected musician who has collaborated with John Zorn, Elliot Sharp, and others, Marclay has presented his unique sound-and-vision at the Whitney Biennial, New York, 1991 and 2002; the Venice Biennale, 1995 and 1999, among many key international exhibitions.              


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